« L’Histoire universelle est née dans les villes, et elle est devenue majeure au moment de la victoire décisive de la ville sur la campagne. [...] Mais si l’histoire de la ville est l’histoire de la liberté, elle a été aussi celle de la tyrannie, de l’administration étatique qui contrôle la campagne et la ville même. La ville n’a pu être encore que le terrain de lutte de la liberté historique, et non sa possession. La ville est le milieu de l’histoire parce qu’elle est à la fois concentration du pouvoir social, qui rend possible l’entreprise historique, et conscience du passé. La tendance présente à la liquidation de la ville ne fait donc qu’exprimer d’une autre manière le retard d’une subordination de l’économie à la conscience historique, d’une unification de la société ressaisissant les pouvoirs qui se sont détachés d’elle. »
Guy Debord
Avec Georges PIRSON (Doyen de la Fac d’Architecture ULB), Patrice NEIRINCK et Pierre EMANS-FABRO (Enseignants à la Fac d’Architecture ULB), Laurent MICHIELS (Urbaniste de 02 Architectes).