Une critique du film "Diaz, un crime d'Etat"

12 ans après la répression féroce des manifestations, autorisées, contre le G8 à Gênes en 2001, un film de fiction reconstitue l’opération policière la plus emblématique, l’invasion atteignant un paroxysme de violence, à froid, de deux bâtiments de l’école Diaz, abritant pour l’un le Media Center du Forum Social de Gênes et pour l’autre de simples dortoirs, suivie des détentions accompagnée d’actes de torture et d’humiliation au centre de Balzanetto.

12 ans après Gênes. Mais aussi quelques années après les quatre principaux procès qui ont, laborieusement, suivi : celui concernant la mort par balle de Carlo Giulani, ceux de l’école Diaz et de Balzanetto, et le « procès des 25 » manifestants italiens boucs-émissaires qui s’est soldé par de longues peines de prison ferme.

Voir le site de soutien aux condamnés

Que penser de la mise en spectacle des « événements » de Gênes alors que des militants sont emprisonnés et des policiers parfois de haut rang blanchis, amnistiés et dans de nombreux cas promus ?


publié le 11 novembre 2014