le mardi 15 décembre, nous avons bloqué pour 24 heures la néfaste activité de contrôle et d’exclusion de l’Onem.
Une vingtaine d’entre nous ont investi les locaux et perturbé les opérations en train de s’y dérouler pendant qu’une centaine d’autres encombraient joyeusement l’entrée à l’invitation du Réseau STOP art. 63§2. Heureuse conjonction que celle-là ! Il ne fallut pas une heure pour que les petites mains en place et les flics appelés à la rescousse s’avouent vaincus.
24 heures d’interruption c’est pas mal, mais ce n’est pas assez : nous ne serons satisfaits qu’une fois la machine totalement stoppée. Ça contrôle, ça exclut, ça responsabilise, ça individualise, ça active, ça atomise, ça nous tue à petit feu. Ça organise notre impuissance. Il ne nous en faut pas plus : nous la bloquerons à nouveau lundi, et le lundi qui suit, et encore, jusqu’à ce que cette joyeuse habitude l’enraye complètement.
Lundi 22 décembre à 10h on remet ça. Rassemblement devant l’Onem, place Marcel Broodthaers en face de la gare du midi.
Dans la foulée nous irons secouer les puces des organisations syndicales auxquelles nous sommes affiliés, histoire de leur montrer qu’on a pas besoin d’eux pour nous organiser, et pour les inciter à se bagarrer avec un peu plus d’enthousiasme contre les atteintes aux chômeurs : la limitation dans le temps des allocations de chômage, leur dégressivité, les contrôles, les exclusions et tout le tintouin. Nous commencerons probablement par visiter la FGTB, juste à côté.