Je crachais sur l etat social mais ici (quebec, montreal) de ce que j’ai vu il n y a pas de classe intermédiaire,,la misère côtoye la à fortune d une manière si évidente , si visible, qu en europe cela ne pourrais pas exister ou tout du moins d une manière plus cachée, plus insidieuse.
Je pensais que le pire était cette sournoiserie, qu une société où la misère serait si apparente aurait forcément provoquer une révolution.
Ici il n y a jamais eu de révolution et pourtant la misère est la, palpable, visible, à quelque centimetre littéralement des riches. Et pourtant combien de personne idéalisé ce modèle, ce pays, combien se disent que c’est un endroit où vivre heureux.
A côté d un riche, dans son ombre presque caché par la lumière des paillettes, il y a un pauvre, un miséreux, qu on ne voit que lorsque l on porte plus d importance à l humain qu a l argent.
Les gens ont l air aveuglé ou bien habitué ou pire indifférent. C est le règne du sport, de l individualisme à outrance, du mérite.
Pourtant les gens ne se sentent pas menacé par la pauvreté. J avancerais l hypothèse qu’elle est tellement contrôlé, sécurisé, fliquer, qu a la différence de l europe quand un pauvre vol, agresse, les gens se sentent tellement en sécurité que cela ne peut arriver qu on s en prenne à leur richesse.
Drôle de pays...
En europe, j ai été confronter à la misère mais c était "marginal", un monde à part exclu du système. Ici, j ai l impression. Qu elle est intégrer au système en fait partie sans que cela ne pose problème à personne.
"une femme me demande de l argent, je lui donnes. Ayant envie de lui parler et de partager un moment je lui propose de boire une bière. Elle refuse et me demande à la place si je ne voudrais pas un blowjob"
Ce n’est pas pour autant que l etat social est meilleur car il n est que la forme la plus évolué du contrôle social maintenant la paix entre les classes. Tout du moins, j ai arrêter de penser que la misère provoque irrémédiablement la révolution et le changement radical de notre société. Comme toujours tout dépend du lieu, de la culture et des situations concrète