Fin d’un imaginaire, guerre sociale et stratégie

C’est la fin d’un imaginaire pour beaucoup, surtout pour les classes populaires, qui polluait les pratiques, les discours. Celle vendue par les propagandistes de tout crin, imposée militairement, celle de la "démocratie".

La trahison après le "mémorandum", vécue par beaucoup d’émules qui avaient repris espoir en une "gauche" gouvernementale radicale, du gouvernement Tsipras et de la grande majorité de ses parlementaires montrent bien les limites du système libéral représentatif (ainsi que sa culture et ses modes) envers des conflits systémiques (capitalisme, écocide, mondialisation).
L’état n’existe que pour préserver la propriété privée, le productivisme mortifère, la technicité autoritaire, l’atomisation des individu.e.s, la culture de consommation, la mort du commun et l’hégémonie de l’économie.

Cette trahison est double car elle montre aussi, de manière on ne peut plus claire et largement visible, le caractère tyrannique, répressif des régimes libéraux qui n’auront aucune pitié pour écraser tout ce qui dépassera une certaine ligne. Et l’impossibilité d’y résister dans les cadres institués et proposés...

Le cadre national n’existe plus, les politiques étatiques ne fonctionnent qu’exclusivement pour réprimer, enfermer, assassiner les victimes remuantes des dominances économiques, culturelles et politiques.

En tant que révolutionnaire, nous devons construire les conditions locales de résistance, de résilience et d’autonomie pour celles et ceux qui partiront, de gré ou de force, des derniers héritages déliquescents de filets sociaux. Nous devons augmenter notre puissance d’agir, collective.
En tant que révolutionnaire, nous devons construire les attaques directes de manière globale avec nos ami.e.s en luttent. Attaquer les institutions qui nous oppressent, qui nous aliènent, qui nous exploitent.

C’est une guerre qui existe depuis longtemps mais les salauds ont augmenté la cadence de la tuerie généralisée. On sait où ces salauds se trouvent, où il.le.s décident, exploitent, enferment. En cet instant, nos compagnes-ons en Grèce luttent en suivant leur slogan Ελευθερία ή θάνατος : "La liberté ou la mort" !

Nous ne vivrons plus comme des esclaves, nous sommes du camp de la vie, nous voulons être libre et nous nous battrons !

http://ucl-saguenay.blogspot.ca/2015/07/grece-syriza-pistolet-sur-la-tempe-ou.html


publié le 16 juillet 2015