La manifestation des femmes sans papiers peut continuer, pour l’instant...

Mercredi à 18h les femmes sans papiers ont fait leur manifestation hebdomadaire, mais ce n’était pas clair si c’était la dernière fois ou pas. Le bourgemestre considère que la zone piétonnière n’est pas le bon endroit pour manifester puisque bientôt les travaux d’aménagement vont commencer.

Environ 70 personnes étaient au rdv. Surtout des femmes, avec et sans papiers mais aussi des hommes, avec et sans papiers. Les tambours attiraient beaucoup de monde, malheureusement la police avait expliqué aux femmes qu’elles ne pouvaient pas amener leur banderole. Du coup de loin ce n’était pas très clair de quoi il s’agissait. Le rôle de la police c’est le maintien de l’ordre, interdire le port de banderoles est clairement une démarche politique.
Donc est-ce que nous avons une police politique, ou est-ce que les décideurs politiques se servent de la police pour faire leur politique politicienne ?

Le lendemain les sans papiers, hommes et femmes, étaient convoqué.e.s à l’Amigo, pour discuter des actions les lundis à 14h à Arts-Loi et les mercredis à 18h au Bv. Anspach. Le bourgemestre avait déjà communiqué, par sa police, que ces actions ne seraient plus tolérées.

La question de à qui appartient l’espace publique est politique. Donc une discussion avec cette police qui maintient l’ordre n’a pas beaucoup de sens.
Sauf bien sûr si la police est le porte-parole politico-repressif du bourgemestre.
Jeudi, à la réunion avec la police le ton était déjà plus conciliant. L’action du lundi à Arts-Loi pourra continuer, mais sans bloquer la circulation. Les femmes peuvent continuer avec leur action sur le Bv. Anspach, jusqu’au début des travaux. Après on verra...


publié le 29 août 2015