Puissions-nous nous trouver dans l’épaisse fumée montant des ruines chaudes de l’« occidant ».

« Puissent les attentats de vendredi, et ceux qui ne manqueront pas de suivre au vu de l’engrenage que les gouvernants ont délibérément choisi d’enclencher, nous rendre plus vrais et moins distraits, plus profonds et moins hypocrites, plus sérieux et plus communistes. Telle est, pour nous, la guerre véritable, celle qui, en Occident, mérite que l’on y risque sa vie : la guerre pour en finir avec l’économie. Mais voilà aussi une guerre qui ne se mène pas à coups de spectaculaires carnages, aussi anti-économiques fussent-ils. C’est une guerre essentiellement indirecte. C’est par le communisme vécu que l’on fait reculer le terrain de l’économie, ce qui n’exclut pas des coups d’audace opportuns. La construction d’un communisme sensible est plus que jamais la seule chose à même de faire brèche dans le cauchemar historique dont nous essayons de nous réveiller. »


publié le 17 novembre 2015