Comme chez les macaques rhésus femelles
Les sapiens femelles
Se lassent plus vite dans la relation sexuelle
Mais cela est gommé par la pesanteur socioculturelle
Une série de relations longues, pas forcément fidèles
Comme une monogamie sérielle
Car elle parle la communication corporelle
Les femmes seraient plus volages
Que les hommes, surtout au jeune âge
Une sorte de shopping génétique
Pour l’indispensable diversité génétique
Mais tout est codifié
Selon chaque type de société
Dès la naissance, l’instinct sexuel est castré
Les pulsions humaines deviennent un marché
Marché sexuel de la société
Bientôt du viagra pour les dames
Qui veulent une sexualité qui se pâme
Lybrido, Lybridos, pour désinhiber
Les femmes les plus coincées
Mais c’est purement physiologique
Pas de prise sur l’aspect psychologique
Et comme tout se passe dans le cerveau
Cela sonne un peu faux
Les femmes ont autant d’envies sexuelles
Que les hommes, mais c’est dissimulé
C’est ainsi dans notre hypocrite société
Mais il ne faut pas confondre désir et envie
Le désir, c’est l’imaginaire, il se construit
L’envie, se voit, elle se montre
Chaque socio-culture y a sa rencontre
L’on ne désire pas un homme
L’on a envie d’un homme
Comme de manger une pomme
L’on ne désire pas une femme
L’on a envie d’une femme
De son corps, plus que de son âme
Et les jouets sexuels sont très anciens
Chaque temps se croit le plus malin
Comme feu ( v 69-30 ) Cléopâtre et son sextoy
Même pas besoin d’un boy
Avec son cornet papyrus rempli d’abeilles bourdonnantes
L’imagination sexuelle est confondante
Et c’est en 1869 que le vibromasseur moderne
Par le docteur G. Taylor fut inventé
Le plaisir de la femme plus en berne
Pour son clitoris pouvoir apprécier !
D’ailleurs
95 pour cent des femmes
Peuvent avoir un orgasme rien que par la masturbation
En ce domaine, l’homme fait de la figuration
Car c’est toujours plus difficile avec un partenaire masculin
En effet, la femme, son corps, le connaît bien
Mais
Dans le même temps
Ce qui est séparant et contrastant
4 femmes sur 10
Ont des troubles du désir
Donc de l’envie, il faut le redire
Une libido
Qui souvent nous tourne le dos
Femmes et hommes aux besoins sexuels identiques
Et là encore, tout est régulé par le fric
Et la libido est exprimée différemment
Selon les lieux et selon les temps
Selon les pays donc, selon les gouvernements
Politique de la sexualité
Sexualité de la politique
Les équivalences énergétiques
Datacenter de l’usine numérique
Qu’il faut sans cesse refroidir
Très énergivore, cela n’est pas médire
Et un datacenter, cela fait réfléchir
C’est autant d’électricité dépensée
Que 30.000 personnes en une journée
En France big data
De la technologie le nouveau dada
Datacenter surtout à Aubervilliers
Il n’y a pas que des cités
Les anciennes usines et anciens entrepôts
Qui ne font ainsi plus un gros dodo
Se transforment en une technologie recyclée
Dans une ville, banlieue des déshérités
Pour les employés, ouvriers, et les immigrés
Aussi à La Courneuve, Saint-Denis et autre Pantin
Là où les gens ne comptent pour rien
Le capital toujours opportuniste et malin
C’est là le monde secret des octets
Des bourgeoisies riches, les nouveaux jouets
Les machines sont là, mais qui le sait ?
D’un ordinateur l’autre, c’est ici que tout se fait !
35 datacenters en Île-de-France
Cela fait tourner la finance
Et tout le câblage invisible et son dortoir
Sous nos trottoirs
Sous nos mers et sous nos océans
Comme l’irradiation ionisation de nos aliments
Et dans le même temps
Ce qui est aussi inquiétant
Des drones cartographient le sol français
De Paris, les endroits stratégiques, pour défier ou s’amuser
Qui le fait, personne encore ne le sait
Futur programme pour terroriser
Ou autre, tout peut s’imaginer !
Et dans le même temps
Cela n’a rien vraiment de dissonant
Car tout effet papillon est reliant
D’une façon l’autre, justement
Les loyers sont de plus en plus chers
Surtout à Paris, il faut donc sous-louer
Pour pouvoir payer son loyer
L’on ne travaille plus pour manger
L’on travaille pour payer son loyer
Et après, chez les autres, il faut squatter
Il en va ainsi dans le monde entier
C’est vraiment d’une totale absurdité
CQFD !
Comme le journal de critique sociale
Que j’avais fait connaître à Nantes et à Paris
Par des centaines d’autocollants de réclame, j’avais la furie
Pour la CNT et autres organisations anarchistes, aussi
Depuis de nombreuses années, d’accord avec certains slogans
Mais envers toute organisation, méfiant
J’enlève l’organisation, seul le slogan est important !
Donc, dans ce monde poubelle
La vie est très difficile, pour toi, moi, eux, ils, elles
Comme tous nos aliments industriels
Qui sont donc irradiés, que la vie est belle
Si l’empire Mongol fut le plus grand
Et ce de tous les temps
L’empire de la technologie
Est l’empire des empires, et de loin, lui !
C’est comme la monnaie sa meilleure amie
Pourtant plus ancienne que cette alchimie
Le papier-monnaie
Qui vit le jour en Chine
Six, sept, quatorzième siècle, qui vraiment le sait ?
L’argent qui nous possède et circule dans nos veines
L’argent de nos malheurs et de nos peines
Comme celui pour échanger feu ( 1913-1991 ) Klaus Barbie
Entre la France et la Bolivie
En 1983, contre de l’argent ou 50 tonnes d’armes
Pour le juger, il fit verser tant de larmes
Se méfiant de son armée, la gauche bolivienne au pouvoir
Comptant sur sa police, en son étoile, voulait croire
Mais Barbie
Agent de la CIA, c’était fini
Même plus colonel de l’armée bolivienne
Il fut donc expulsé sans qu’on le malmène
Puis jugé en France à Lyon et condamné à la prison à perpétuité
Mais comme toujours
La CIA revint à ses amours
Avec son financement
Avec son recrutement
Pour à cette époque, l’éternel coup d’Etat militaire
Pour son international trafic pécuniaire !
Patrice Faubert ( 2015 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien ( http://patrice.faubert.over-blog.com/ ) Pat dit l’invité sur " hiway.fr "