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Une tribune qui prend la défense de l’homophobie d’Houria Bouteldja (« Parti des Indigènes de la République ») : un profond malaise LGBTI

gepost op 28/03/16 door Giuseppe Di Bella Trefwoorden  genre / sexualité 

La jeune femme, qui a la réputation d’être raciste, antisémite, misogyne et homophobe, est porte-parole du « Parti des Indigènes de la République ».

Le site LGBT « Yagg » – qui se définit comme un « média unique en son genre » – a publié ce lundi une tribune signée par Thierry Schaffauser, travailleur du sexe et militant politique, intitulée : « Les indigènes de la république sont nos amiEs ». Il prend la défense d’Houria Bouteldja, fondatrice et porte-parole du « Parti des Indigènes de la République », qui a la réputation d’être raciste, antisémite, misogyne et homophobe.

L’année dernière, le jeune homme à la réputation sulfureuse figurait sur la liste d’Emmanuelle Cosse, tête de liste EELV pour les élections régionales en Île-de-France puis sur celle de Claude Bartolone après le premier tour et l’accord PS-EELV.

Dans sa tribune, Thierry Schaffauser tente de convaincre très maladroitement les lecteurs de « Yagg » que la porte-parole du « Parti des Indigènes de la République » ne serait pas homophobe. Sur le plateau de l’émission de Frédéric Taddeï « Ce soir (ou jamais !) », diffusée sur France 2 le 18 mars dernier, celle-ci avait été prise à partie par le très médiatique politologue Thomas Guénolé, qui l’a accusé d’être « raciste, misogyne, homophobe ». Des propos qui ont le mérite d’être clairs et de faire tomber les masques…

Lors des débats houleux autour du mariage pour tous, en 2013, le site « StreetPress » avait publié un article au vitriol sur le mouvement dirigé par Houria Bouteldja. Jointe par la rédaction du média en ligne, celle-ci évoquait « le Monde blanc », « l’homosexualité imposée » ou encore « l’impérialisme gay »…

La fondatrice et porte-parole du « Parti des Indigènes de la République » affirmait que « le mode de vie homosexuel n’existe pas dans les quartiers populaires. Ce qui n’est pas une tare » ou encore que « le mariage pour tous ne concerne que les homos blancs. Quand on est pauvre, précaire et victime de discrimination, c’est la solidarité communautaire qui compte. L’individu compose parce qu’il y a d’autres priorités ».

Elle ajoutait que « le choix (sic) de l’homosexualité est un luxe » : « C’est comme si on demandait à un pauvre de manger du caviar ». Il convient de rappeler que l’homosexualité n’est pas un choix…

Des propos – et la liste est loin d’être exhaustive, hélas ! – qui semblent clairement indiquer que la jeune femme n’est pas vraiment gay-friendly. Mais Thierry Schaffauser prétend le contraire avec beaucoup d’aplomb. Contres vents et marées.

Les commentaires publiés par les lecteurs de « Yagg » sous le texte écrit par Thierry Schaffauser illustrent parfaitement le profond malaise qu’ils ont éprouvé à la lecture de cette prose surréaliste et indigeste.

Sur Twitter, de nombreux internautes ont fait part de leur indignation suite à la publication de cette tribune qui, selon eux, n’a pas sa place dans les colonnes d’un média LGBT – en difficulté financière – qui se veut « militant ».

La rédaction de « Yagg » n’a toujours pas daigné répondre aux nombreuses critiques de ses lecteurs.

Sur sa page Facebook, sa ligne de défense est particulièrement maladroite et peine à convaincre les internautes en colère.


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